Sa majesté des Osses (I)
Laure Hirsig consacre un article à Véronique Mermoud sur le blog de comédien.ch
Véronique Mermoud, doyenne des comédiennes avec lesquelles je me suis entretenue, remporte haut la main la palme de la punk attitude. Une rencontre ne suffira pas à faire le tour de sa personnalité, tant elle est fournie. Nous remettrons le couvert quelques semaines plus tard, focalisant, après la question théâtrale, son rapport au politique, même si dans sa trajectoire, les deux sont intriqués. Sous la chevelure grisonnante de la grande dame, vrombit l’indomptable esprit d’une éternelle rebelle.
Lorsque cette Reine du théâtre romand – que je vis interpréter une Agrippine hiératique dans le Britannicus de Gérard Desarthe en 2008 – me rejoint en chair et en os en terre veveysanne ; elle ne me laisse pas de marbre. Elle impressionne. Sous elle, la chaise devient trône. Elle parle bas et calmement. Elle observe avant de parler. Elle avoue ; chaque immersion « en ville » la déboussole un peu. Elle vit depuis 40 ans avec sa compagne Gisèle Sallin dans un paradis de verdure, au cœur d’un hameau dans le canton de Fribourg. Tout juste sortie de 2 heures d’écossage de petits pois, Véronique atterrit donc doucement à mes côtés. Elle évoque son el dorado fleuri et je découvrirai un peu plus tard que son langage peut l’être aussi.
Après cette entrée en matière bucolique, voici la 1ère partie d’un échange en deux temps.
Article dans son intégralité à découvrir ici.