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FIGARO DIVORCE

FIGARO DIVORCE

Épisode 2. F comme la Fête est finie. F comme Fourberie. 

La comtesse : « Les serpents mordent aussi la nuit ? » Acte 1, scène 1

Six ans après son mariage avec Suzanne, Figaro est devenu le valet du comte Almaviva et de son épouse, Rosine, chassés de leur pays par la Révolution. En exil avec ses maîtres, il fera tout pour devenir un homme respectable et ce, quel qu’en soit le prix. Figaro ne sautille plus, bientôt il piétinera : d’abord ses idéaux de liberté, puis son amour pour Suzanne. 

Que devient notre joyeux drille de l’époque des Lumières, dans un temps où règne l’obscurité, où les valeurs ont changé, où la violence a pris le pas sur la raison ? Ödön von Horváth se réapproprie le quatuor de Beaumarchais et le plonge dans les périodes troubles de notre Histoire. Et la pièce résonne au diapason de notre époque, car c’est de l’humanité dont il est question. Citons l’auteur lui-même : « Dans Figaro divorce, il n’y aura probablement pas d’éclairs, car l’humanité ne s’accompagne pas d’orages, elle n’est qu’une faible lumière dans les ténèbres. Espérons tout de même qu’aucune tempête, quelle que soit sa violence, ne pourra l’éteindre. »

Texte Ödön von Horváth, 1936
Traduction René Zahnd et Hélène Mauler
Mise en scène et lumières Philippe Sireuil
Scénographie Vincent Lemaire
Construction décor Basile Gattigo et Valère Girardin
Peinture Noëlle Choquard et Béatrice Lipp
Maquillage et perruques Mael Jorand
Costumes Anna Van Brée
Couturières Kristina Boussard, Anne De Bernardini et Fabienne Vuarnoz
Chorégraphie Nicole Morel
Vidéo Jennifer Taylor
Régisseurs Emile de Gautard, Éric Hebert, Michael Kilchoer et Antoine Mozer

Avec la participation du FAIP des Teintureries

Coproduction Théâtre des Osses, Centre dramatique fribourgeois – Théâtre des Martyrs, Bruxelles

Avec Frank Arnaudon, Eliot Bühlmann, Fanny Künzler , Anne Jenny, Frank Michaux, Vincent Ozanon, Patric Reves, Frank Semelet, Christine Vouilloz